Une sociologue constate la colère des agents funéraires qui ne sont pas considérés comme des membres « à part entière » du sanitaire.

« Le funéraire est habitué à être maltraité. Ses professionnels acceptent plus ou moins d’être vus dabord comme des marchands de cercueils. Mais l’épisode actuel pourrait être de trop. Ils ont une grande colère vis-à-vis des pouvoirs publics, qui ne les reconnaissent toujours pas comme un maillon à part entière de la chaîne sanitaire » – Pascale Trompette, sociologue à la faculté de Strasbourg, dans Le Journal du CNRS (27 avril 2020); elle estime en revanche, dans l’interview, que l’image du secteur peut sortir grandie de la crise: « Il faut noter un changement radical dans les médias. Depuis le début de l’épidémie, ceux-ci se font l’écho des risques pris par les personnels funéraires. La crise rend plus visibles leurs coulisses: on en voit qui accueillent les familles, organisent des cérémonies, affrontent la mort, entrent dans EHPAD et morgues… Ces facettes dépassent largement le seul aspect commercial ».

https://lejournal.cnrs.fr/articles/les-pratiques-funeraires-face-a-la-crise

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Un entrepreneur suisse de pompes funèbres se questionne douloureusement sur les cérémonies qu’il a organisées.

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Sécuriser les domiciles lors d’obsèques