Un entrepreneur suisse de pompes funèbres se questionne douloureusement sur les cérémonies qu’il a organisées.

Un entrepreneur suisse de pompes funèbres se questionne douloureusement sur les cérémonies qu’il a organisées.

« Je me suis même demandé sil naurait pas été mieux que les familles ne fassent pas de cérémonie du tout » – Eros Bruschi, entrepreneur de pompes funèbres à Bellinzone (Suisse), sur les funérailles à l’heure du Covid dans swissinfo.ch (du 28 avril 2020). Il les décrit: « Devant un cercueil scellé et désinfecté, 5 personnes maximum qui nont pas vu leur être cher, ni vivant, ni mort, après son admission à lhôpital. Puis, durant un bref instant, ces personnes immobiles, murées dans une souffrance muette. A la fin, elles sen vont, chacune dans une direction, sans embrassade ni main serrée; quelle scène… indescriptible ! ». Le professionnel, 70 ans, ajoute: « En 33 ans dactivité, je nai jamais rien vu si triste. Jen ai la chair de poule ».

https://www.swissinfo.ch/fre/épidémie-de-covid-19_le-coronavirus-bouleverse-aussi-les-entrepreneurs-de-pompes-funèbres/45719898

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Funérailles: en cas de conflit, c’est le proche le plus attentionné qui décide de l’organisation !

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Une sociologue constate la colère des agents funéraires qui ne sont pas considérés comme des membres « à part entière » du sanitaire.