MAP (Maroc, 27 juillet 2020) – l’article se penche sur la coutume ghanéenne qui veut que les funérailles soient enjouées, une « célébration de vie ». « Sur une piste de danse pleine à craquer, un nœud de jeunes femmes aux coupes stylées en rouge et noir, les couleurs du deuil, s’apprête à plonger dans la mêlée au son d’un mélange de jazz et de rythmes africains » – le lecteur croit qu’il s’agit d’une fête, mais l’article décrit un enterrement « à la ghanéenne » centrée sur l’excentricité, la joie et l’ambiance « à couper le souffle ». Le cercueil est dessiné ou décoré selon la vie du défunt. Il restera à la morgue, le temps de collecter les fonds pour couvrir les frais funéraires (15000-20000 euros). L’origine des festivités ? La mort est, pour les Ghanéens, le début d’une autre vie, et une soirée musicale et colorée permet de clore en beauté une vie avec une personne, mais aussi de lui souhaiter un bon voyage « dans l’au-delà », une bonne « vie suivante ». Les chants, souligne l’agence de presse, « sont importants car, selon les ancêtres, ils ouvrent le contact avec l’autre monde et permettent de faciliter le deuil ». Après une nuit de fête, conclut l’article, « les invités sont hypnotisés et rentrent chez eux avec des souvenirs mémorables de cette célébration de la vie ».
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