« Aujourd’hui, les enfants sont plus près de leurs grands-parents qu’à une époque. Pour plusieurs, la perte d’un grand-parent va être le premier contact avec la mort » affirme l’auteur Nathalie Bossé. Elle offre, avec son livre « La petite cabane au creux de mon coeur » (Editions Chapeau Melon, Canada), un moyen aux enfants de cheminer dans leur deuil tout en se retrouvant dans une histoire à laquelle ils s’identifient par le biais d’un personnage extérieur (un colibri). Au début du livre, celui-ci vient à l’enfant et lui dit qu’il a vécu la perte de la même personne. À travers ce que le colibri a vécu, l’enfant fait le parallèle avec ses émotions. L’oiseau peut « dire à l’enfant que c’est normal qu’il vive de la peine » dit Nathalie Bossé qui, avant publication, a pris conseil auprès d’une travailleuse sociale, fondatrice d’un organisme centré sur l’accompagnement des enfants endeuillés. « Nos mots ont un impact majeur sur la façon dont les enfants voient la mort ou imaginent la personne décédée » estime-t-elle.