18 – c’est le nombre de recommandations formulées par la Délégation interministérielle à l’aide aux victimes cet été, afin de « rendre moins brutale l’annonce d’un décès aux proches après un attentat ou un accident ».
Les porteurs du message sont souvent peu préparés et la Délégation précise le cadre qui devrait entourer ce type d’annonce. Parmi ses préconisations, « La mort doit être annoncée aux enfants et adolescents par les intervenants professionnels et non déduite par eux-mêmes », « L’annonce après un attentat impose une capacité́ à gérer l’attente et les angoisses des familles », « Présentation du corps: la nécessité de bénéficier d’un accompagnement pour le dernier hommage », « Restitution des effets personnels: un dernier contact qui doit respecter la dignité́ des proches », etc.
L’instance souhaite éviter des « victimisations secondaires », et note que « dans une majorité de pays, il n’existe pas de processus réfléchi d’annonce de décès ». Elle cite la Belgique comme l’exemple le plus « abouti et le plus inspirant ». Ses membres ont notamment participé aux Assises du deuil organisées par l’association Empreintes au Sénat en avril 2019.