« C’est parfois dur, car je ne suis pas insensible, surtout quand j’interviens pour les soins d’un enfant ou d’un jeune. Mais je suis là pour soulager les familles et les réconforter. Rien ne vaut un remerciement de famille qui garde de son défunt une belle image » – Martin Cauchon, 21 ans, thanatopracteur (cité par La Presse de la Manche, 3 août 2020); dans cet article, le professionnel, qui vient de se lancer sous le nom de Sphinx thanatopraxie à Cherbourg, détaille notamment comment la vocation lui est venue: « Lors d’un stage à 15 ans, dans une compagnie de pompes funèbres. J’avais un maître de stage dont j’aimais beaucoup la façon de travailler, avec délicatesse. Il rendait les défunts beaux pour apaiser la douleur des familles. Le mort semblait dormir ». Martin Cauchon est parti ensuite à Paris dans une école privée afin d’étudier l’anatomie, la législation funéraire et les soins de conservation.
Source : actu.fr